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Une trésorerie de 10 millions d'euros fin décembre 2015 : 7,5 millions de compte courant plus les 2,5 millions de placements en SICAV monétaires, sans compter un patrimoine foncier acquis par l’ancienne municipalité - terrains communaux de centralité - estimé à 5 millions d'euros. Toutes ces trésoreries disponibles et réalisables à court, voire moyen terme, n'auront donc pas suffi à convaincre ces experts pessimistes et si peu visionnaires. Il leur fallait davantage : une augmentation des taux d'impositions de 7,5% à compter de cette année 2016. Impôts fonciers concernant : la taxe d'habitation, les taxes foncières sur le bâti et le non-bâti.
Impositions payables en novembre et décembre prochains. Ouf ! Nous aurons (maigre consolation) évité les 9% d'augmentation annoncés lors de la préparation du budget 2016.
La baisse des dotations du gouvernement auprès des Collectivités Territoriales aura servi de prétexte à l'équipe municipale en place pour augmenter les taux d'imposition. Cette mesure gouvernementale, lissée dans le temps pour les années 2014, 2015 et 2016, était prévisible et surtout annoncée dès 2014 dans ses ordres de grandeur. Cette baisse de dotation en fonctionnement représente un manque à percevoir pour Chassieu de 1,3 million d'euros au titre des seuls exercices budgétaires de 2014, 2015 et 2016. Ce qui ne représente que 2,7% du montant global des impôts et taxes perçus au titre de la même période soit : 47 millions d'euros. Des maires de l'Est lyonnais (toutes orientations politiques confondues) ont su faire. A Chassieu non !
Gouverner c'est prévoir. Surtout quand on est prévenu par avance !
Pour financer un programme d'investissements des plus sportifs, nous pensions (à tort) que l'équipe majoritaire dont le manque de programme est maintenant manifeste (cf. l'Espace Joly), opterait en définitive pour des emprunts ciblés et échelonnés dans le temps du mandat pour les investissements dits lourds. En effet, l'endettement insignifiant laissé par l'équipe d'Alain DARLAY permettait largement cette option, d'autant que les taux sont actuellement historiquement bas. Certes ce n'était pas la meilleure formule, mais devant une forme d'inexpérience évidente en gestion communale pourquoi pas? Les « banquiers » auront donc opté pour la saignée fiscale. Le mot n'est pas trop fort pour celles et ceux d'entre vous dont les revenus stagnent depuis plusieurs années déjà. Redistribution partielle gouvernementale d'un côté, hausse des taux d'impositions foncières locales de l'autre, l’équipe SELLES participe ainsi lamentablement au sentiment de découragement de nos concitoyens. Ce n'est pas et n'a jamais été notre conception de la gestion communale.
L'automne sera donc tristement pluvieux et financièrement douloureux pour la grande majorité des contribuables chasselands. D'autres surprises fiscales de fin de mandat nous attendent. Les gestionnaires de Lyon-Métropole sauront y pourvoir également.
L'article XV de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen reste plus que jamais notre devise : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ». Chasselands nous abuserons démocratiquement de cet article constitutionnel. Nous tiendrons envers vous cet engagement moral.
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